mercredi 9 novembre 2016

Drôle d'endroit pour une rencontre


 Nous avons eu la chance d'être au bon endroit au bon moment, cela nous a permis d'avoir l'exclusivité d'une petite entrevue au coin d'une rue sarladaise, avec deux comédiens du film Orpheline qui était présenté hier soir au Rex. Dans ce film, Nicolas Duvauchelle joue le père de Solène Rigot, qui interprète Karine adolescente. Karine adulte est interprétée par Adèle Exarchopoulos.



Photo du blog du festival du film de Sarlat


ALICE  - Est ce que ça a été dur de jouer le rôle de Karine et vous de son père ?
SOLENE - Ouais, c'était plein de choses lourdes à jouer du coup c'était épuisant dans l'investissement. Ca pèse moralement mais notre travail nous fait du bien.
NICOLAS - C'est évident, moi j'ai deux filles donc ça nous rappelle notre vie personnelle. Pas évident, très intense mais heureux de l'avoir fait et même il si j'ai un rôle un peu dur, il y a de très belles choses quand même de moi avec toi (s'adressant à Solène).
ALICE - Combien de temps a duré le tournage du film ?
SOLENE -  De mi juillet à fin septembre.
LEA - Y avait-il une bonne ambiance dans l'équipe ?
NICOLAS - Ouais, génial.
SOLENE (en rigolant) - Ouais, on se tapait dessus. Avec Nico c'était une horreur !
LEA - Ca fait quoi de jouer avec Adèle, l'actrice avec un nom imprononçable?
SOLENE - On jouait le même personnage à différents moments de sa vie donc on n'a pas joué ensemble.
ALICE - Pour vous, quelle scène a été la plus dure à interpréter ?
SOLENE - La scène de danse parce que j'ai pris pas mal de cours de danse cet été, c'était une scène de corps qui libérait un peu tout le personnage, c'est la scène la plus dure, la plus expressive et la plus joyeuse, je pense.
(Alice, perdant tous ses moyens, oublie totalement l'existence de Nicolas et n'attend même pas sa réponse. Alors Alice, le stress prend le dessus ?)
NICOLAS - Donc moi oui, c'est quand j'annonce à Karine que des copains de son âge ont été retrouvés morts, je dois le lui annoncer comme ça pendant un mariage.
ALICE - Ce n'est pas difficile d'enchaîner vie privée et vie sous les projecteurs ?
SOLENE - Ca va, tant que ça reste une ambiance familiale, ça va.
LEA - (s'adressant à Solène) Nous avons entendu à la radio que votre première passion c'est la chanson. Ou c'est la comédie qui passe en premier ?
SOLENE - Aucun des deux, ça s'alterne, c'est ça qui est bon, tu ne mets pas les mêmes émotions dans chaque truc. Mais je n'assume pas tout ce que j'ai fait au début en chanson. (Rire communicatif entre Léa et Solène)
LEA (s'adressant à Nicolas) - Et donc vous, c'est la boxe ?
NICOLAS - Ouais j'adore, puis je fais aussi du jujitsu brésilien.
LEA (manifestant un vif intérêt pour les sports de combat ou pour Nicolas...) - C'est bien les sports de combat. C'est votre passion ?
NICOLAS - Ouais, un bon exutoire.

Enfin, nous avons ricané devant les photos de jeunesse de l'acteur (dénichées par les journalistes de France Bleu) lorsqu'il posait torse nu dans les fleurs.  Nous sommes tentées de croire qu'il n'assume pas totalement ces photos... Merci à eux d'avoir eu la gentillesse de répondre à nos questions !
Nous vous donnerons notre ressenti de cette rencontre dans un prochain article... A très vite !
 
Alice Ripoll et Léa Marchebout




1 commentaire:

  1. je suis toujours très curieuse de savoir où et comment les acteurs ont appris leur métiers? Dommage que vous n'ayez pas pensé à cette question!!

    petite curiosité: en quoi le jujitsu brésilien est-il différent du jujitsu tout court???

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