jeudi 17 novembre 2016

Au revoir

Ca y est le festival et surtout le blog c'est fini !
Mais ne vous inquiétez pas, l'année prochaine d'autres blogueurs vous montreront le festival de l'intérieur : ce que plein de gens ne savent pas et surtout ne voient pas!!!

Un grand merci à toutes les personnes qui nous ont permis de vivre cette expérience (les professeurs encadrants, nos "indic' dans la place, les organisateurs du festival...), nous retournons au lycée des étoiles plein les yeux.

A l'année prochaine pour de nouvelles aventures de vos blogueurs adorés.

https://www.youtube.com/watch?v=Tc3frjHAjbE
Les blogueurs : Léa Braz, Lucie Caudron, Marie Lou Cosse, Marine Flaquière, Malik Henni,  Isana Hryszkiewicz, Pauline Malet Bouvet, Léa Marchebout, Emma Ouardi, Alice Ripoll, Lola Marie Tomassetti.
 

Intouchables

"Courez! on n'arrivera jamais à temps!" voila, vous avez dû comprendre ...
On était à fond!
Hamé et Ekoué sont les réalisateurs de Les derniers parisiens, un film touchant émouvant, qui retrace leurs vies, ainsi que celle du célèbre acteur Reda Kateb. Amis depuis toujours, ces deux réalisateurs se lancent dans le cinéma.
Place Pigalle, fêtes, alcool, magouilles et compagnie, Nasser (interprété par Reda Kated) et Arezki (interprété par Slimane Dazi) sont deux frères qui s'aiment et se déchirent. Nasser rêve de fête et d'argent, et son frère tourne en rond cherchant sans cesse un modèle de vie à suivre : tous deux se battent pour un bar, car chacun a des ambitions différentes pour celui-ci.
Jusqu'à ce que Nasser remporte la victoire, et se fasse arnaquer, ce qui remettra en cause la relation des deux frères.
Le film est donc rythmé par cette problématique, ainsi que par le passé des deux frères, lourd et en fait mystérieux car on nous en dit peu.
L'équipe du film

Suite à la projection, un des réalisateurs nous en dit plus sur ce film qui leur tient à cœur :
Lola, Marie-Lou : Pourquoi avez vous d'accepté de venir à Sarlat?
Hamé : "Car on a été invité (ils rigolent en chœur), non parce qu'on ne se prend pas la tête qu'on vit au jour le jour, et on a décidé de venir parce que on avait envie".

Lola, Marie-Lou : Pourquoi le cinéma? vous avez évoqué lors de vos précédents passages, faire du rap, alors pourquoi se diriger vers le cinéma?
Hamé : "Parce que c'est le moyen de mettre une image sur ce qu'on évoque dans nos chansons, un moyen d'expression différent"
Il nous avoue aussi avoir été pris par un grain de folie, une envie de faire un film.

Lola, Marie-Lou : Vous souhaitez faire passer un message dans votre film, cela se ressent d'ailleurs.
Hamé : "En effet, la réalité est tout simplement différente de ce que les gens imaginent, des fois dans ces quartiers, y'a pas que des mauvais gars, des gars faibles, ce monde peut parfois être la dernière alternative, nous avons souhaité faire ce film, car il retrace ce que nous avons connu".

Lola, Marie-Lou : Vous avez d'autre projets?
Hamé : "Oh oui, pas mal, deux surtout, y'a encore plein de messages à faire passer."

Lola, Marie-Lou : Quels conseils donneriez-vous pour les jeunes de notre génération?
Hamé : "Travaillez, l'école c'est important, faut y aller. De notre côté, on s'est raccroché à ça et ça nous a sortis de cette merde. Faut pas croire, que les gens arrêtent de dire que pour le domaine artistique ou pour le cinéma y'a pas d'études à faire, juste se faire remarquer : il faut travailler. Les diplômes sont importants, l'argent pour un film est surtout donné fonction des études faites car ils nous prennent plus au sérieux, c'est con mais c'est comme ça. Il n' y a que les petits bourges où les chanceux qui accèdent à des castings sans connaissances ou juste en ayant fait un peu de théâtre : dans ce monde-là, il faut travailler".
 

Hamé

Nous terminons enchantées de cette interview intéressante, avec un homme touchant qui porte un véritable avis sur notre société.



Lola-Marie Tomassetti

dimanche 13 novembre 2016

Le club des 5.


Nous avons été ravies de voir le nouveau film de Magaly Richard-Serrano, La fine équipe (réalisatrice du film Dans les cordes) avec Doudou Masta, Annabelle Lengronne, Ralph Amoussou, Jackee Toto et William Lebghil. C'est l'histoire de Omen (William Lebghil) un grand fan de Stan (Annabelle Lengronne) et de son groupe de rap qui galère. Quand Stan cherche un "chauffeur polyvalent à tout faire", Omen propose alors ses services et enfin il est engagé dans le groupe dont il est fan. Pour autant il ne sera pas accepté facilement comme un membre du groupe.  

Après la projection du film, s'est tenue la rencontre avec l'équipe du film. Les acteurs et la réalisatrice ont répondu aux questions des lycéens plusieurs questions très intéressantes ont étaient posées comme : " Est ce que ça vous fait peur d'être attaché à un rôle, à un personnage comme par exemple Slimane pour William, vous n'avez pas peur que les gens ne vous reconnaissent que pour ce rôle?" 
William:" Non je n'ai pas peur de ça et justement je pense que d'avoir fait ce film montre aux gens qui pensaient que je n'étais que Slimane que je peux faire autre chose. C'est un rôle que j'ai beaucoup aimé mais il faut savoir jouer d'autres personnages et c'est tout là le métier d'acteur."
Un lycéen dans la salle:" Est ce que vous allez sortir une bande son du film? Parce que vraiment les chansons sont superbes!"
Magaly: "Alors oui, nous avons prévu de sortir une bande son en même temps que le film donc le 30 Novembre prochain, elle sera disponible sur itunes."
Après ces quelques questions, l'équipe n'a pas échappé à la traditionnelle séance de dédicaces.

De gauche à droite: Doudou Masta, Jackee Toto, William Lebghil, Annabelle Lengronne, Magaly Richard -Serrano (derrière).


Pour finir notre festival sur une belle note, nous avons la chance d'avoir une interview privée avec l'équipe du film à l’hôtel Le Renoir, nous attendons donc quelques minutes devant l'hôtel (où nous tenons compagnie à Reda Kateb en train de fumer dehors !). Et puis arrive l'équipe du film avec qui nous avions rendez-vous, nous nous installons et l'interview commence (nous ne sommes pas les seules à vouloir poser des questions car plusieurs autres personnes nous accompagnent)
Une dame: "Comment avez vous fait pour savoir rapper aussi bien alors que vous n'êtes pas rappeurs ?" 
Jackee:" Vous savez moi je ne rappais jamais à part comme tout le monde sous la douche et ce film m'a appris que rapper ça ne s'invente pas, que c'est très technique. "


Magaly: "Nous avons fait appel à Oxmo Puccino qui est quand même le top du top dans le domaine du rap français et il nous à coaché, à la base il n'y avait que Doudou qui savait rapper."

Doudou:" Oui, je suis le seul qui sais rapper et au final dans le film je suis le seul qui ne rappe pas (rires)! J'ai fait une carrière de rap pendant 15 ans et c'est ça qui m'a emmené vers le cinéma."

Marie-Lou: "Justement, combien de temps avez-vous travaillé avec Oxmo Puccino pour arriver à ce résultat-là ? "

Annabelle: "En tout, je pense que nous avons du mettre un mois ou un mois et demi, c'est allé très vite. Doudou nous a aidé aussi et Oxmo a coaché différemment chacun de nous, il à travaillé avec notre caractère, par exemple moi dans mon rap je suis assez agressive et ça correspond tout à fait à mon personnage."

Une autre dame : " On voit dans le film des artistes qui galèrent et qui du coup sont obligés de faire des petits boulots, est ce que ça vous est arrivé d'en faire vous aussi ? "

Magaly:" Vous savez, j'ai mis beaucoup de temps avant de pouvoir faire ce que je voulais, mon premier film je l'ai fait à 30 ans du coup j'ai eu beaucoup de petits boulots : j'ai par exemple bossé a la Fnac, je pense que tout le monde ici à fait des petits boulots" (elle se tourne vers les autres).
William:" Moi, j'ai travaillé dans un hôpital psychiatrique".
Doudou:" Tout s'explique!"
Fou rire général!
William:" Haha non mais je triais les médicaments, c'était pénible mais je le faisais pour pouvoir payer une pièce de théâtre que j’organisais et je me suis bien débrouillé parce qu'à la fin j'avais assez gagné d'argent avec mon boulot et les entrées de spectacles pour payer les décors et tout ce qui va avec. Je n'avais pas payé les acteurs car ils étaient venus bénévolement."

Après cette belle anecdote, nous nous quittons et souhaitons bon courage à toute l'équipe pour le suite du festival et pour la réussite de leur film.
   Marie-Lou Cosse et Pauline Malet-Bouvet





Les temps modernes

Ne sachant pas ce qu'était l'étalonnage, nous avons décidé de nous rendre à l'atelier rencontre avec un étalonneur, Jérôme Bréchet. Jérôme Bréchet a travaillé avec les plus grands réalisateurs comme Woody Allen ou Luc Besson, il a aussi travaillé avec de nombreux directeurs photo du monde entier.
Il nous a expliqué que l'étalonnage est une partie de la post-production qui gère la couleur des plans et permet ainsi de les harmoniser. Il nous a expliqué aussi que depuis l’essor du numérique et de la caméra digitale, son métier a beaucoup changé notamment dans les étapes de l'étalonnage où avant il fallait fixer le négatif et ensuite étalonner le positif. Ce dispositif étant très couteux et très long à réaliser, il a été abandonné et on a préféré l'étalonnage dit numérique où l'on étalonne après le montage très simplement. Ensuite on effectue un étalonnage final, ce dispositif prend beaucoup moins de temps et coûte aussi beaucoup moins cher.
Il y a trois personnes qui participent à l'étalonnage : l'étalonneur évidemment, le réalisateur et le directeur photo. Tous trois se mettent d'accord sur le style de l’étalonnage car oui l'étalonnage (et ça Jérôme Bréchet nous l'a bien expliqué), ça change tout un film!
Il nous a montré plusieurs plans étalonnés différemment  et c'est impressionnant comme cette opération peut changer le style du plan en mettant des couleurs plus ou moins chaudes et en modifiant la quantité de rouge, de bleu ou de vert. 
Il nous a ensuite montré une vidéo de la compagnie Dolby Vision qui offre une nouvelle génération de rendu des couleurs en revisitant le pixel pour ainsi améliorer la qualité de l'étalonnage.
Pour toutes les personnes qui veulent faire de l'étalonnage leur métier, sachez qu'il n’existe pas d'école ou de formation pour arriver à faire étalonneur. Jérôme Bréchet à fait plusieurs stages dans plusieurs laboratoires et ce sont ces stages qui l'ont formé.


  Jérôme Bréchet (à droite) présente son métier au centre culturel.



 Un exemple d'étalonnage montré par Jérôme Bréchet.


 Marie-Lou Cosse et Pauline Malet-Bouvet.

No limit

Photo de son compte twitter
Après la présentation de son film, le réalisateur Nicolas Benanou a accepté de répondre à nos questions, entre "le fromage et le dessert" comme on dit.

-Combien de temps avez-vous passé à écrire le scénario de ce film?
Pour "A fond", j'ai mis plus de temps que d'habitude : environ 3 ans.

-Avec quels acteurs aimeriez-vous travailler?
J'aimerais beaucoup retravailler avec José Garcia. Pour le rôle de ce film, j'avais tout de suite pensé à lui, ainsi que le reste de l'équipe. C'est un très bon acteur à qui l'on peut demander beaucoup de choses que les autres acteurs ne feraient pas (José Garcia a fait plus de 90% des cascades de ce film, NDLR).

-La particularité du festival de Sarlat, ce sont les rencontres entre les professionnels et les lycéens; est-ce important pour vous de partager votre passion avec les plus jeunes?
Bien sûr! Hélas, nous ne pouvons pas rester (moins de 4 heures), mais on en rencontre un peu, comme vous! (Rires). Partager ma passion est pour moi fondamental, surtout avec les plus jeunes. C'est ce qui me pousse à continuer mon travail.

-Donnez nous le scoop : y aura-t-il un "Babysitting 3" ?
(Rires) Tout dépend si on arrive à trouver une bonne idée : je ne veux pas ennuyer le public avec une énième déclinaison des deux premiers.
 
Marine Flaquiere et Malik Henni

vendredi 11 novembre 2016

Fast and furious



  José Garcia en pleine séance de dédicaces


Pour le coup, le titre du film que nous présente José Garcia cette année au festival correspond bien au temps que notre interview a duré avec lui !
Il était très pressé mais a pu néanmoins répondre à quelques unes de nos questions.  Nous avons alors appris qu'il préférait le direct aux plateaux de cinéma (oui, José Garcia a fait de la télé avant de faire du cinéma !) tout simplement parce que c'était plus excitant : "on n'a le droit qu'à une prise et c'est en direct ! Il faut donc être beaucoup plus proche de l'improvisation. L'intérêt du direct c'est qu'on ne peut rien retoucher, mais c'est ça qui est drôle, avec toutes les gaffes qu'il peut y avoir !". 

Par la suite, on lui a demandé ce qu'il avait fait comme études... Euh? "On peut passer à autre chose?" (rires) Non plus sérieusement, il a fait un BTS comptabilité à notre grande surprise ! Il a également fait le cours Florent, une école de cirque, des stages d'acteur-studio, de cascades ce qui lui a permis par la suite de faire du cinéma et d'avoir un palmarès de plus de 40 films !
Et bien... Merci José! 

Lucie Caudron, Emma Ouardi, Charlotte Vaunac

Il écrit à l'oral

Nous avons tenté le tout pour le tout, pour avoir quelques minutes avec Grand Corps Malade, à l’hôtel le Renoir... Ce n'était pas gagné !!! Juste après sa conférence de presse, nous l'avons rejoint et nous avons posé nos questions. Nous avons eu de la chance, il était tranquillement assis sur un canapé... et tout seul !!

Grand Corps Malade, au Renoir

Nous : Quelles sont les différences majeures entre le livre et le film ?
Grand Corps Malade : Je pense que le film est très fidèle au livre, cependant le format est vraiment différent. Nous avons du enlever des personnages pour l'adaptation, mais la plus grosse différence reste les dialogues. Moi j'aime la tchatche, les vannes, donc on s'est fait plaisir la dessus ! 
N: Quel a été le déclic qui vous a incité à en faire un film ? 
GCM : Le déclic a été progressif, d'abord j'ai eu l'idée d’écrire le scenario, car écrire est avant tout ce que j'aime et l’écriture scénaristique m’intéressait. Une fois toutes les scènes écrites, je ne pouvais pas m'imaginer m’arrêter là. Je me suis fait aider par mon co-réalisateur Medhi Idir qui a réalisé mes clips, pour lui aussi c'était une grande première de faire un long métrage, on s'est lancé dans l'aventure ensemble ! 
N: Comment avez vous organisé le choix de votre équipe, de vos acteurs ?
GCM : Quand j'ai parlé de mon projet à notre producteur Mandarin, il nous a présenté un directeur de production qui a permis notre rencontre avec tous les autres chef de postes : comme le chef opérateur (c'est celui qui s'occupe de l'image), le chef son et même le chef costumes. Nous avons monté notre équipe petit à petit.
Pour le casting, c'était assez différent car nous avons fait le choix de prendre de jeunes acteurs inconnus du monde du cinéma pour rendre le film plus crédible. Imaginez, si j'avais choisi Fred, vous savez celui d'Omar et Fred, et que je l'avais mis dans un fauteuil (rires) ça n'aurait pas été crédible.
En plus, je trouve que dans le cinéma français on tourne toujours autour des mêmes acteurs, ça nous faisait donc plaisir de mettre cinq nouvelles têtes en avant.

N: Après la présentation du film dans d'autres festivals, quels ont été les retours ?
GCM : Plutôt positifs, car on nous a demandé si les acteurs étaient vraiment tétraplégiques, c'est bien que le public se pose la question car cela prouve que nos jeunes acteurs sont plutôt bons !!! (rires)

N: Combien de temps il vous aura fallu entre l'écriture du scénario et la réalisation ?
GCM : Plutôt vite pour le coup, on a écrit le scenario en 6 mois (lui et sa co-scénariste Fadette Drouard) pendant une tournée. Et ensuite tout s'est enchaîné, donc en gros, il nous aura fallu un peu moins de deux ans.
N: De votre passage à Sarlat, "il vous restera quoi" ? (Cette phrase a permis la création de son dernier album « il nous restera ça » !)
GCM : (rires) et ben pour le moment... pas grand chose ! A part l’hôtel et les journalistes ! Ah si… j'ai mangé du fois-gras ! Je suis désolé d'enfoncer des portes ouvertes, mais de mon passage à Sarlat, c'est surtout la bouffe qu'il me restera ! (rires) Il y a deux ans, quand j'étais venu, on s'est fait de très bons resto avant et après le concert.. On s'était régalé !
Mais bon, je connaissais déjà la région, je venais en colonie de vacances en Dordogne, quand j'étais petit. Le Gouffre de Padirac, Les Eyzies et les sites préhistoriques, ça ne m'est vraiment pas inconnu !
En tout cas, nous on a été ravies de rencontrer Grand Corps Malade, et il nous a permis de « niquer deux bonnes heures » ! (réplique du film!)

Lucie Caudron, Léa Braz et Isana Hryszkiewicz

La Confession

C'était la première projection publique en présence de l'équipe du film. Le réalisateur qui n'est autre que Nicolas Boukhrief était présent ainsi que le producteur du film.

Au début de l'histoire une vieille femme  se confesse sur son lit de mort auprès d'un jeune prêtre. Un flash-back nous ramène des années plus tôt.
Nous sommes en 1945 au moment de la libération,  Barny (interprétée par Marine Vatch), une jeune femme communiste, résistante et athée, rencontre le nouveau prêtre de son village, Léo Morin (Romain Duris), un prêtre intriguant pour elle.
Curieuse, elle se rend à l'église chaque jour afin de le voir et le défier sur ses convictions. Petit à petit, elle sera prise à son propre jeu et tombera amoureuse de lui. Sa vie sera tellement bouleversée par cette rencontre qu'elle se convertira à la religion.  Est-ce par amour? chacun se fera son opinion. Barny est également mariée, mais son mari est prisonnier depuis le début de la guerre. Elle est la mère d'une petite fille qu'elle fait garder afin de pouvoir accueillir des réfugiés.
Barny est un femme têtue, courageuse, mystérieuse, solitaire.
Le père Morin aimant et généreux suscite, quant à lui,  toute l'attention des femmes du village mais semble n'en regarder qu'une, contre son gré, Barny.
C'est un film où s'entrelacent drame et amour.

@ purepeople.com


L'histoire est  profondément touchante, nous promenant entre espoir et tristesse. Trois spectatrices nous ont confié avoir été émues par cette histoire d'amour.

Une jeune lycéenne nous avoue :" Le film donne à réfléchir sur la vie, qu'on soit catholique ou pas peu importe. la religion dans le film bien que le personnage principal soit un prêtre n'est pas aussi présente qu'on pourrait le penser, enfin disons que le réalisateur ne porte aucun jugement sur les catholiques ou les athées. c'est un film très subtil".

Une spectatrice : "Je ne pensais pas aimer ce genre de film, et en fait je suis tout simplement bouche bée, face à une telle femme. Un film dramatique mais en même temps si léger, paradoxal".

Une autre : "J'ai tout simplement adoré, même si je ne suis pas contente de la décision du prêtre à la fin. Je suis assez triste actuellement, mais j'ai adoré, c'est un film à voir !".

A l'issue de la projection, le réalisateur prend la parole et en dit plus sur le choix des acteurs. Il souhaitait absolument que Romain Duris interprète le Père Morin, il trouve que c'est un acteur talentueux, parfait pour ce rôle.
Il  pensait Marine Vatch trop jeune pour le rôle de Barny, qui est un personnage intriguant et mystérieux. Elle fut, selon lui, parfaite dans le rôle.
Il explique que ce film est une adaptation du roman "Léo Morin ,prêtre" de Béatrix Beck. Nicolas Boukhrief  a fait une libre interprétation  de ce roman qu'il jugeait trop complexe.
Enfin le prêtre de Sarlat a pris la parole, devant une salle comble. il dit avoir adoré le film, qui donne une bonne image de la religion en général, "une jolie façon d'aborder le sujet sans l'aborder" 
Un joli film qui questionne chacun d'entre nous.

Lola Marie Tomassetti

Le bûcher des vanités


Photo prise sur le site du cinéma Rex de Sarlat

Retour sur le terrain gériatrique ! Dans une salle où les spectateurs fréquentent plus les salons des comparateurs de conventions d'obsèques que les salons du mariage, notre reporter spécial a, bravant les volutes de naphtaline et le désagrément nasal causé par les couches pour adultes, assisté à la projection du film Masaan (bûcher, en hindi). L'histoire est celle de deux destins croisés, qui ne se rencontreront qu'à la fin. Deux destins tragiques que ceux de Devi, jeune femme qui travaille dans l'informatique, et de Deepak, étudiant en dernière année d'ingénierie civile.
Le crime de Devi est d'avoir couché avec un garçon à l'hôtel. Ce garçon préférera se suicider plutôt que d'avoir à subir la honte d'un scandale sexuel qui entachera à jamais la réputation de sa famille. Victime de chantage de la part d'un policier corrompu, le père de Devi, un brave commerçant, devra payer 300 000 roupies (environ 4100 euros) pour éviter de voir sa fille jetée en prison. S'ensuit une lutte pour trouver cette somme.
En parallèle de cette histoire qui aurait pu se suffire à elle-même, est racontée celle de Deepak. Celui-ci vient de la caste la plus basse de la société indienne, celle des brûleurs de cadavres. Mais ces études vont lui permettre de quitter cette basse extraction. Hélas, il va tomber amoureux d'une fille qui vit dans la caste supérieure. S'ensuit le drame.
Les dialogues de ce film sont riches (bien que le sous-titrage ne permette pas vraiment de se faire une idée de la qualité de la langue utilisée). Les hors-champs sont magnifiquement bien choisis, et le film ne souffre jamais d'aucune longueur. Un chef d'œuvre (oui, j'ose le mot camarade !) de romance et de fiction. On échappe au traditionnel film de Bollywood, où danse et chant tiennent le rôle de l'affiche, au détriment des acteurs. Aucun chant et aucune danse ne sont présents, pour laisser la place aux bons acteurs qui nous sont offerts. Si vous aimez les films sans grande prétention qui vous font découvrir une autre culture, foncez-y !

Henni Malik et Marine Flaquiere

Maman, il a raté l'avion


@ toutlecine.challenges.fr
Il se trouve que lorsqu'une personne rate son avion, cela entraine des conséquences dont on n'a pas idée. C'est vrai pour  Kevin McCallister, comme pour Samuel Bollendorf. Devant une salle vide trois minutes avant la conférence, on s'est dit que quelque chose n'allait pas. Réponse trouvée : l'intervenant a raté son avion. Il dormira en Allemagne. Leider für ihn! (dommage pour lui)
Marine Flaquière et Malik Henni

Jeune et Jolie




Juliette Pi est une ancienne lycéenne du lycée Pré de Cordy, qui participe au Festival de Sarlat en tant qu'actrice dans le cadre des Petites Séquences. Nous l'avons contactée pour recueillir son avis sur le Festival, et pour lui poser quelques questions sur ses études. Cette jeune femme pleine d'ambition a déjà un parcours bien rempli : après avoir obtenu son bac littéraire avec brio, elle entame une formation d'acteur au cours Florent, puis une formation d'acteur aux Ateliers du Sudden, une école de théâtre à Paris. Elle a aussi fait de la danse classique, de la danse contemporaine, de la clarinette, du cirque, du chant et bien entendu du théâtre (notamment au sein du club théâtre du lycée)! Autant vous dire que Juliette Pi s'y connaît dans le domaine artistique. 

Cela fait quatre ans que Juliette participe au Festival du film de Sarlat : " Je suis passionnée de cinéma, voir des films j'adore, je trouve qu'il y a une bonne ambiance et surtout j'aime bien ce système de rencontres et d'échanges entre  étudiants et artistes, je trouve ça vraiment passionnant !" Juliette Pi rêvait de devenir comédienne depuis son plus jeune âge : "Depuis mon entrée au lycée, cela a été mon seul but et je n'en ai jamais démordu." Merci beaucoup Juliette, ça été un plaisir de vous parler !

Emma Ouardi, Lucie Caudron et Charlotte Vaunac

Les petites sequences N°3

Hier notre équipe des Petites Séquences a vécu une journée riche en émotions.
Nous étions jeudi et, comme prévu, ils allaient procéder au montage de leur cours-métrage. Cependant un petit, tout petit, tout tout petit problème technique a mis la panique à bord... La veille, quand ils ont retiré la carte mémoire (sur laquelle sont stockés tous les fichiers du tournage), ils n'ont pas remarqué qu'un bout de celle-ci était restée dans la camera. Elle était donc inutilisable. 
Dans la tête de nos réunionnais c'était un peu comme ça : "AHHHHHH NOOOOOON MAIS COMMENT ON VA FAAAIIIREEEE ???" 
Vers 9h, essayant de surmonter le coup de panique ils ont rappelé les acteurs en leur disant qu'ils devaient venir au plus vite pour qu'ils puissent retourner toutes les scènes (l'acteur nous a confié qu'il était encore dans son lit héhé). Mais, à 10h, nouveau rebondissement : le responsable du matériel les appelle pour leur dire qu'il avait mis dans la caméra, en plus de la carte mémoire... une cassette !!! Toutes les données étaient donc enregistrées sur cette cassette. Quel soulagement
Donc, tout est bien qui finit bien : notre équipe a pu commencer le montage à 13h30. Ils ont passé l’après-midi avec une monteuse professionnelle, qui les a aidé à assembler les séquences sélectionnées, à faire des raccords, et à faire de leur court métrage le meilleur de tous. Si, si, on vous je jure ! D'ailleurs, si vous voulez le voir, les Petites Séquences seront projetées ce soir à partir de 18h15 au Centre Culturel.

 Au centre en blanc, la monteuse, et tout autour l'équipe
 
Cette semaine, eux comme nous, avons appris beaucoup de choses sur les aléas du tournage comme sur ceux du journalisme. En tout cas, nous, nous avons adoré les suivre et partager un peu de cette expérience ! Ce soir nous serons bien sur présentes à la projection pour admirer l’œuvre finale qui aura demandé beaucoup de sang froid et de travail mais qui, nous pensons, restera gravé dans leur mémoire ! 

Léa Braz et Hryszkiewicz Isana

Radio stars

La présence du blog au Festival ne passe inaperçue ! Nous avons eu des retours très positifs qui nous encouragent à écrire pour vous ! Par exemple, la radio de France Bleu Périgord, présente tout au long de la semaine pour l'événement, nous a fait l'honneur d'un passage à leur micro ! La classe !

L'animateur a proposé à deux membres de notre Team, Alice et Malik, de participer à un jeu où ils devaient faire deviner une réplique culte du film Le Père Noël est une ordure. Arnaud des Paillières, présent pour la promotion de son film Orpheline, n'a pas deviné de quel film il s'agissait, malgré le talent d'interprétation d'Alice et Malik ! (Hum hum hum...)

Leur impression ? Passage stressant mais une bonne expérience ! (Ne prenez pas trop la grosse tête les gars !)

Au tour de Lola-Marie et Léa de faire leur entrée. Pour elles, pas besoin d'incarner un personnage de film... Non, bien au contraire ! Les animateurs de France Bleu Périgord se sont intéressés à l'organisation de notre Blog, ce qui nous a touchés. 

Ils nous ont interrogés sur le déroulement de nos journées, sur nos rencontres, par exemple celle avec Nicolas Duvauchelle et Solène Rigot dans les rues de Sarlat.
Peut-être nos interventions seront-elles disponibles en podcast !

Nous les remercions de leur considération flatteuse.


  l'interview de l'équipe du film Orpheline au REX @ Blogbuster

Alice Ripoll et Léa Marchebout

Le septième juré

Chaque année un groupe de lycéens forme le "Jury Jeune". Sur toute la semaine ils doivent voir un certain nombre de films et remettre 3 prix.
Cette année le jury est composé de 7 personnes, 4 filles et 3 garçons, venus des quatre coins de la France. Nous avons eu la chance de rencontrer l'un des leurs.
Julien, 18 ans, est l'un des juré de cette année. Passionné de cinéma depuis qu'il est tout petit, son rêve est de devenir réalisateur ou acteur. Il vient de Périgueux mais fait son lycée à Sarlat, dans la section cinéma audio-visuel. Il aimerait par la suite intégrer une école de cinéma, mais en attendant il consacre un peu de son temps à notre Festival. D'ailleurs il nous a confié que c'était un bon moyen de se faire un carnet d'adresses, parce que, apparemment, ici les stars ont la joie de vivre et sont détendues ! Serait-ce les bienfaits de notre gastronomie ?

Cependant, lui n'a pas vraiment le temps d'en profiter. Nos jeunes jurés sont plus qu'occupés, entre séances de cinéma, rencontres avec les équipes, repas importants... Julien nous a confié qu'ils profitaient des heures du repas pour échanger sur les films. Mais ils ne mangent pas sous la tente à côté du Centre Culturel comme les autres festivaliers, non non ! Hier midi par exemple, ils mangeaient au Régent. Ils ont besoin "d'un endroit plus calme" nous a alors expliqué Julien.

Et sinon plus concrètement, comment ça se passe pour choisir de récompenser un film ? "On se pose deux questions. Premièrement, est ce que nous conseillerions à des personnes d'aller voir ce film ? Et deuxièmement, si oui, est ce que nous les accompagnerions ?" nous confie Julien. Si la réponse est oui à chaque fois, c'est que le film leur a plu et qu'il pourrait obtenir une récompense. Mais s'il y a un non, le film ne recevra pas de prix ! Cependant, il ne faut pas oublier que deux des prix remis récompensent les acteurs : le prix de la meilleure interprétation masculine et celui de la meilleure interprétation féminine, qui sont aussi importants que celui du meilleur film.

 Julien Gaillard @ Blogbuster

Nous vient alors une question plutôt importante... Que se passe-t-il si le jury ne s'entend pas ? Et bien, à en croire Julien, ça n'arrive pas ! Il y a toujours une très bonne entente dans le groupe : ils sont tous là pour la même chose, ce sont tous des cinéphiles qui aiment partager et qui font attention à bien s’écouter.
Après tous ces éloges nous n'avons pas pu résister à demander la méthode pour intégrer le jury jeune. Et le secret est... la motivation !!! Et oui, c'est la seule qualité requise. La sélection des jury se fait uniquement par lettre de motivation : c'est dire si cette qualité est essentielle !
Du coup, nous, l'année prochaine, on envoie toutes notre lettre parce que bon, qui ne tente rien n'a rien ?

Léa Braz et Hryszkiewicz Isana

Une histoire de fou

Les lycéens en pleine prise de notes

Rendez-vous à l'atelier rencontre "l'écriture du scénario" où intervenait Gilles Taurand, écrivain et scénariste. On a alors appris que depuis ses 15 ans, il se passionnait pour les sciences naturelles. Vous non plus vous ne voyez pas le rapport ? Mais si, mais si... Gilles Taurand publie en 1958 le résultat d'une expérimentation sur les grenouilles "De l'ovulation des amphibiens anoures", qui deviendra son premier texte officiel ! Là, vous y voyez plus clair maintenant... En dehors de cela, Gilles Taurand s'impose comme le scénariste incontournable du cinéma français, travaillant avec un grand nombre de cinéastes, principalement dans le cinéma d'auteur. Il a également écrit le scénario du film "Les Adieux à la Reine", avec Léa Seydou, Virginie Ledoyen et Diane Kruger! En 2016, Gilles Taurand écrit le scénario de "Réparer les vivants" de Katell Qillévéré.

Tout au long de l'atelier, le scénariste nous a expliqué en quoi consistait son métier, et par la suite les lycéens ont pu poser quelques questions très techniques. On a alors retenu que c'était loin des caméras et des plateaux de tournage que le scénariste inventait des histoires pour le cinéma et la télévision. À la demande d’un réalisateur ou d’un producteur, il tisse la trame du futur film. Il y a autant de manières de concevoir un scénario qu’il existe de scénaristes. Mais dans tous les cas, le travail consiste à construire une histoire, des personnages, des dialogues…


Lucie CAUDRON, Emma OUARDI, Charlotte VAUNAC

Tempête d'ennuis

Photo prise sur le site du cinéma Rex de Sarlat
S'il y a bien un film qui est inutilement larmoyant et d'un ennui mortel, c'est bien Tempête de sables. Le pitch : en territoire occupé palestinien, un beauf du nom de Suleyman décide de prendre une seconde épouse (bien plus laide que sa première, mais passons...). Cette première femme, Jalila, est le dindon de la farce, car elle vit dans la misère la plus noire dans une maison adjacente à celle de son mari, qui lui a l'eau et l'électricité. Elle doit s'occuper de ses 4 filles, que son mari lui a laissées. Élément perturbateur : la plus grande, Layla, a commis le péché suprême : avoir un petit copain. A partir de là, on s'attendrait à une alliance mère-fille pour rejeter l'autorité patriarcale qui a humilié la première et empêche la seconde de s'épanouir. MAIS  NON !!!! La mère interdit à sa fille d'aller à ses examens pour la condamner à la servitude domestique que lui imposera son futur mari Munir (mariage arrangé par le père). Autant vous dire la fin qui arrive sans surprise: Jalila abandonne son combat que l'on n'oserait qualifier de féministe tellement la politique est absente de ce film lénifiant et sans intérêt. Le film a commencé par un mariage et se termine par un autre.
Si vous souhaitez perdre 1 heure 28 minutes de votre vie, courez le voir ! Ce chef d'œuvre d'ennui n'arrive à faire partager aucune émotion, aucune vision du monde, et n'est même pas distrayant. Encore un navet qui ne mérite même pas le temps que nous avons passé à écrire ce billet... A moins, que dans mon ethnocentrisme machiste assumé, je n'ai pas compris ce film et le message qu'il voulait faire passer.
                                         Marine Flaquiere et Henni Malik

jeudi 10 novembre 2016

Speed

1'54 c'est l'histoire touchante de Tim, un lycéen qui est victime de harcèlement dans son lycée. Après un évènement tragique, il décide de prendre son destin en mains. Pour cela, il va tenter de prendre le dessus sur Jeff, le chef de la bande qui le harcèle en tentant de briser ses rêves. Il devra le battre  au 800 mètres nationaux (d'où le titre 1'54). Pour l'en empêcher, Jeff a une vidéo qui compromet l'image de Tim.
Tim prendra-t-il le risque de battre Jeff au détriment de son image ou continuera t-il à se faire harceler par Jeff et sa bande ? Pour le savoir allez absolument voir 1'54 le 15 mars 2017 dans les salles de cinéma.
 
Nous avons été très émues par cette histoire qui au final est assez banale dans le système éducatif et cela dans le monde entier.
Les acteurs sont époustouflants. Ce n'est pas pour rien qu'Antoine Olivier Pilon (Tim)  a reçu le prix du meilleur acteur lors du festival du film francophone d'Angoulême de 2016 !
 
A la sortie de la projection, nous sommes bouleversées et notre regard sur le harcèlement à l'école a changé. Nous nous rendons vraiment compte comme c'est compliqué d'en parler et d'en sortir.
En tout cas vous comprendrez que c'est notre coup de cœur, et vraiment allez le voir!!
 

Affiche du film
 
Marie-Lou Cosse et Pauline Malet-Bouvet
 

Retour vers le futur 2

Nous sommes retournées au stand  de réalité visuelle pour le tester!
Ce fut une expérience impressionnante, bien au delà de ce qu'on attendait.

Nous avons questionné un des animateurs : celui-ci nous a dit qu'avec ce casque (actuellement, car la technologie ne cesse d'évoluer) nous pouvions regarder des films en réalité augmentée, des vidéos, jouer à des jeux vidéos, et même pour les personnes à mobilité réduite, visiter des musées tout en étant chez soi!

Selon lui,  le casque peut être utilisé dans le domaine de la psychologie :  en effet le casque peut être porté par des anciens combattants traumatisés par leur vécu. Pendant plusieurs séances chez un psychologue spécialisé, les anciens soldats portent le casque et  voient les paysages qui sont liés à des moments douloureux pour eux, lors de la guerre... Ce processus permettrait de les apaiser et de les "guérir" de leurs traumatismes.
 
De plus les personnes dotées d'un smartphone Sony Xperia pourront connecter leur téléphone à la console et choisir un décor naturel, de sorte qu'ils soient plongés dans un autre lieu tout en pouvant par exemple travailler...

Nous avons bien compris que l'animateur était là pour faire la promo de ce produit, mais, tout de même, nous avons été impressionnées par les possibilités d'exploitation de ce casque.

Comme nous sommes des blogueuses intrépides et pas peureuses, nous avons testé pour vous la réalité virtuelle. Nous... enfin, Charlotte a testé !
Transportée dans un train fantôme, elle a été plongée dans un vrai film d'horreur : armée de deux manettes en guise de pistolets, Charlotte s'est transformée en vraie guerrière, dégommant les clowns à la pelle!
La preuve en images : très sexy, Charlotte, équipée comme ça!
 
Charlotte, en pleine action
 
 
Une petite réaction, Charlotte? "Ce casque est vraiment incroyable, tout ce que nous vivons à "l'intérieur" nous donne l'impression d'être réel, les bruits, les images, tout donne l'impression d'y être, je recommande!"
 

Charlotte Vaunac, Emma Ouardi et Lucie Caudron

Retour à la fac

Une rumeur courait que des anciens élèves du lycée Pré de Cordy arpentaient les rues de Sarlat. Cette rumeur disait vrai et après plusieurs coups de téléphone, nous voilà en leur compagnie pour une petite interview.
Adrien Pradelou et Jacob Ogée, étudiants en 1ere année de Fac à Bordeaux, sont revenus cette année au festival en tant que journalistes pour la radio de leur campus, ils couvrent le festival pour ensuite en faire une émission.
Ils ont pu découvrir l'envers du décor et le métier de journaliste. Ils nous avouent être nostalgiques non pas des rues de Sarlat mais de l'ambiance du festival et ils ne regrettent pas d'être revenus cette année. 
Grâce à leur badge spécial presse, ils peuvent assister à des séances VIP et avoir la chance de rencontrer les équipes au plus près. Ils nous disent être conscients d'être privilégiés car Sarlat est un festival accessible et c'est un des seuls qui permet aux lycéens ou aux étudiants de questionner les équipes des films aussi facilement.


Jacob et Adrien dans le hall du cinéma
 
Marie-Lou Cosse et Pauline Malet-Bouvet

América América

Tout le monde est au courant, tout le monde en parle, l'élection de Donald Trump, alors ne pourquoi pas l'évoquer?

 
Photo disponible ICI


Des questions se bousculent dans nos têtes...
Qu'est ce qui a poussé les américains à voter Trump ? Pourquoi sommes-nous tous choqués ? Comment se fait-il qu'Hilary Clinton était donnée gagnante par les médias ? Voyons si les passants de Sarlat peuvent nous aider à y voir plus clair...

D’après vous, qu'est ce qui s'est passé dans la tête des Américains (sans faire de généralité) pour qu'ils aient eu envie de voter Donald Trump ? 

Sur cette question, les avis sont assez divers, et peu détaillés. Des réponses telles que la bêtise, les réseaux sociaux, un manque de réflexion ou d'informations (ils auraient pu regarder Jean Pierre Pernault quand même...), le changement, l'envie de l'inconnu, la peur : Trump était la seule véritable alternative.
 
 
Pensez-vous que certains ont été séduits par le côté extrémiste, car ils étaient mécontents de Barack Obama ?

Bizarrement les avis sont équivalents. Trois d'entre eux pensent que les Américains seraient déçus des choses inaccomplies qui avaient pourtant été promises par Barack Obama, telle que l'interdiction du port des armes (?), ils auraient aussi voté ainsi, par envie de neuf, car ils penseraient que leur système ne fonctionne plus. Une autre pense tout simplement que la politique de Barak Obama privilégiait le pouvoir économique plutôt que le bien-être et la paix du pays. Pour elle, c'est un cycle, une sorte de continuité.

 
Le fait qu'Hilary Clinton soit une femme a-t-il joué dans sa défaite ?

Pour tous, c'est un élément d'explication évident. Et puis la candidate a été vue et revue dans les médias, elle est trop vieille, elle garde l'image d'une femme soumise à son mari (l'ancien président, Bill Clinton), qui a accepté ses infidélités. Pour eux, elle n'incarnerait pas la force, la puissance, elle aurait donné une image endormie des États-Unis, et non  d'un pays à la tête du monde.

 
Comment cela se fait-il que certains "Latinos" aient voté pour Trump ? C'est se mettre à la porte soi-même non ?

Le mot "mystère" est présent dans la bouche de chacun (la réflexion est dure...). Certains pensent qu'ils sont perdus, qu'ils ne réfléchissent plus, que de voter Trump les rassure peut-être dans leur peur ; d'autres disent que les Latinos se perçoivent plus Américains que le futur président des États-Unis ne le pense. Finalement, c'est peut-être un vote contre Obama, qui n'as pas assez défendu la cause principale : la lutte contre le racisme.

 
D'après vous, qu'attend vraiment le peuple de Donald Trump ?
La réponse est unanime : écraser le monde et (re)devenir les maitres du monde. Ou bien ils attendent tout simplement d'être riches...

D'où vous vient l'image que vous avez de Donald Trump ?
 
Trois de nos passants ont répondu qu'ils regardent les informations tous les soirs. Ils ont cité notamment Itélé, BfmTv... On veut bien les croire, mais on sait tous que ce n'est pas le cas de tout le monde. Une autre a été sincère et nous a avoué : "Au début, j’écoutais les rumeurs, et je me suis dit qu'en effet, il fallait être contre lui, il n'y avait pas plus pourri que lui, mais un jour, à force d'entendre des insultes trop fortes, j'ai pris conscience de la chose, je me suis donc dirigée vers le web, et là, j'ai bien compris qui il était vraiment".

Pour tous, les avis sont mitigés sur le fait que Donald Trump puisse rester au pouvoir pendant quatre ans. Certains pensent qu'avec toutes ces manifestations, il risque de lui arriver quelque chose, d'autres pensent qu'il fera son mandat, et (soyons fous !) qu'il repassera peut être bien aux prochaines élections présidentielles !
Mais tous espèrent qu'il fera moins que ce qu'il dit, moi y compris d'ailleurs...

 
Quelles peuvent être les conséquences pour l'Europe ?

"C'est la catastrophe" nous affirme un homme interrogé... Le marché ira au plus mal, les exportations aussi bien entendu, et surtout son élection pourrait bien décomplexer les extrémistes d'Europe. Tous ne sont pas aussi catégoriques cependant : "Le monde connait un instant de pause, on attend tous la bouche ouverte, c'est la seule chose que je peux vous répondre, on attend...".


Voilà voilà ! C'en est fini de cette parenthèse géopolitique. On espère que cette petite touche d'actualité brûlante vous aura plu !

Lola Marie Tomassetti